Au cours des derniers mois, les marchés boursiers ont connu des hausses et des baisses sans précédent, ce qui a rendu les investissements difficiles pour tout le monde, même pour les professionnels. L’indice de référence S&P 500 a connu à lui seul une baisse de 34 % à cause du COVID-19 au cours du premier trimestre. L’année 2020 a été marquée par plusieurs hauts et bas records des cours boursiers depuis que ceux-ci ont atteint un sommet historique en août. Pourquoi cette flambée soudaine ? Lisez ce qui suit pour connaître les cinq facteurs clés qui ont le plus d’impact sur le marché et qui sont à l’origine de la volatilité que nous avons connu ces dernières semaines.
1. L'économie mondiale se remet encore de la crise du Covid-19 :
Ce n’est un secret pour personne que le secteur technologique a été à l’origine de la récente poussée du marché. Pourquoi ? À cause de l’épidémie de COVID-19, des millions de personnes se sont retrouvées au chômage aussitôt que les grands magasins et les restaurants ont commencé à fermer leurs portes. Ces fermetures ont créé un vide sur le marché, obligeant les investisseurs à se mettre à la recherche de nouvelles opportunités. Viennent ensuite des entreprises technologiques et les innovatrices qui ont contribué à lancer le monde dans les décennies à venir en proposant d’autres moyens d’accomplir en toute sécurité des tâches quotidiennes comme faire les courses ou même acheter une voiture, le tout en ligne. Alors que les détaillants traditionnels continuent de lutter pour revenir à la norme, les nouveaux acteurs du marché qui se sont concentrés sur les technologies continueront d’ouvrir la voie à la volatilité de nombreuses valeurs technologiques bien connues telles que Apple (AAPL), Microsoft (MSFT) et Tesla (TSLA).
2. Les fonds de stimulation du gouvernement:
Les différents plans de relance, tant pour les particuliers que pour les entreprises, qui ont été mis en place dans le monde entier ont contribué à soutenir et à augmenter la chute soudaine des dépenses de consommation ainsi qu’à compenser la perte rapide d’emplois. De nombreux gestionnaires de fonds considèrent ces plans de relance comme des stimulants pour les économies qui permettent à certaines industries d’en tirer profit. Le secteur du voyage en est un bon exemple, car de nombreux investisseurs ont fui de nombreuses grandes compagnies aériennes pour découvrir qu’ils seraient renfloués par les fonds de relance afin de les aider à rester dans le coup.
3. La peur de l'incertitude
Il s’agit d’une question en deux parties. La première partie est la crainte de COVID-19, due à l’origine à l’impact potentiel que l’épidémie aurait sur le marché boursier, les investisseurs s’étant rapidement empressés de se retirer. Toujours effrayés, de nombreux investisseurs n’ont pas réussi à réintégrer le marché alors que l’économie a commencé à se redresser. En avril, de nombreux pays ont commencé à assouplir les restrictions de quarantaine, ce qui a poussé certains gestionnaires de fonds à revenir sur le marché boursier. Alors que les choses continuaient à s’améliorer, les petits investisseurs en difficulté, désireux de récupérer leur perte de revenus, se sont impliqués davantage sur le marché. Ce qui a entraîné une plus grande volatilité en augmentant le volume des transactions alors que les marchés commençaient à atteindre de nouveaux sommets.
4. L'excitation excessive des sommets
Toute l’excitation de la reprise de la bourse a conduit de nombreux investisseurs de détail à continuer d’investir malgré la multitude de sociétés surévaluées. Le tapage publicitaire dans le secteur technologique a entraîné une hausse sans précédent, mais non durable, des actuels profits d’entreprises. Rien que la dernière semaine du mois d’août, les marchés ont commencé à semer le doute grâce à cette surexcitation à l’égard d’actions d’entreprises telles que la division des actions de Tesla (TSLA). De nombreux gestionnaires de fonds ont souvent des stratégies similaires et une équipe de recherche pour les aider à orienter leurs investissements. Aujourd’hui, ces gestionnaires de fonds réalisent des gains grâce à leur prévoyance en matière de vente, tandis que les investisseurs particuliers se retrouvent avec des actions qu’ils ont achetées à des prix trop élevés avant que les marchés ne s’effondrent.
5. Une montée en flèche des investisseurs amateurs
Aussitôt que la pandémie du COVID-19 a surgit, des plateformes américaines de négociation comme Robinhood et M1 Finance ont mis en place des opérations sans frais de courtage et des investissements fractionnés gratuits. Ce qui a attiré des investisseurs désespérés et inexpérimentés, désireux de remplacer leurs revenus après avoir été licenciés en raison de la quarantaine ou espérant s’enrichir avec la ruée vers l’or du marché. La montée en flèche de ces amateurs a rendu les négociations boursières imprévisibles en créant des hauts et des bas records dans les cours boursiers à un rythme presque imprévisible.
En Résumé
Le dernier trimestre de cette année devrait être le plus volatil en raison des élections américaines à venir, de la faiblesse des rendements du Trésor américain et de l’éventuel second tour des chèques de relance pour les citoyens américains. Comment s’y préparer ? Les experts s’accordent à dire qu’un portefeuille diversifié, composé d’actifs variés, sera toujours la meilleure protection contre un marché volatil. Les gestionnaires de fonds ne planifient pas leurs bénéfices la semaine prochaine ou même le mois prochain, mais se tournent plutôt vers l’avenir en visant à tirer profit des investissements à long terme plutôt que de choisir le mois prochain.
